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Déjà évoqué à plusieurs reprises dans la presse, l’épandage des lisiers devra être moins émissif, notamment en ce qui concerne l’ammoniac. Ceci pour répondre à une directive européenne sur la qualité de l’air qui prévoit que chaque état membres mette en place un plan d’action pour réduire les pollutions atmosphériques.
Différents secteurs d’activité sont concernés dont l’agriculture. Un arrêté paru le 08 décembre 2022 précise un certain nombre de mesures dont celles des épandages « Soutenir et orienter les évolutions techniques et les pratiques des agriculteurs favorables à la réduction des émissions d'ammoniac dont l'usage des matériels moins émissifs ». C’est dans ce contexte qu’un comité scientifique doit se réunir afin de préciser certaines modalités d'application. Il faut donc attendre ces conclusions pour savoir précisément quelles seront les règles à appliquer. Néanmoins, les Cuma qui ont des projets d’investissements de tonne à lisier s’interrogent. Le conseil est de prévoir à minima la possibilité d’équiper la tonne d’une rampe à pendillards ou à patins. Certaines ont déjà fait le pas de l’investissement d’un pendillard. L’objectif étant d’épandre plus régulièrement sur une grande largeur, tout en limitant les odeurs et les pertes d’azote. Le surcout peut être en partie absorbé par la valorisation supplémentaire du lisier Ceci peut être aussi l’occasion de réfléchir à l’organisation des chantiers pour rationaliser le nombre de matériels et si besoin de se regrouper avec une autre Cuma pour rentabiliser l’investissement.